En BI, votre dashboard, c’est votre tour de contrôle ! Pour un pilotage idéal, il vous faut donc créer le tableau de bord parfait : suivez le guide.
Le tableau de bord, ou dashboard, est au coeur de votre projet de Business Intelligence. Élaboré à partir du système décisionnel mis en place, c’est lui qui vous permettra de piloter avec les bon KPI en vous assurant un regard affûté sur l’activité. Ainsi, plus vous apporterez de soin et précision dans l’élaboration de votre dashboard, plus vous sécuriserez la réussite de vos actions. Obtenir le tableau de bord idéal est donc hautement stratégique pour vous comme pour l’ensemble de l’entreprise.
1. Faîte confiance à l'expert
Premier conseil qui peut sembler évident mais qu’il faut pourtant rappeler : remettez-vous en à votre consultant BI. C’est véritablement son expertise et son expérience métier alliée à votre demande qui vous donneront le design et le contenu le plus performant d’un dashboard. Challengez-le vis à vis de votre modèle d’affaire d’entreprise et de votre roadmap, pour parvenir au résultat le précis et le plus fin possible.
2. Définissez vos besoins
Un tableau de bord doit être pensé sur-mesure. Pour cela, commencez par définir exactement son cahier de charges. Pour quels besoins le créez-vous ? Quelles sont vos attentes à long-terme de ce tableau de bord ? Quelles données et processus souhaitez-vous “mapper” ? Quelles données internes sont disponibles ? Qui est la cible utilisatrice de ce tableau de bord ? Quels systèmes de reporting existent déjà dans l’entreprise, et pourquoi ne suffisent-ils pas ? Quels indicateurs clés souhaitez-vous voir apparaître ? Sur ce travail d’introspection et de recueil des besoins, encore une fois votre consultant dédié au projet sera de bon conseil.
3. Embarquez tous les utilisateurs
Quelles fonctions de l’entreprise seront utilisatrices de ce tableau ? Et combien seront-elles ? Attention à ne pas construire un dashboard en silo ! Celui qui conçoit le tableau de bord doit être capable d’expliquer facilement les KPI qu’il aura quotidiennement sous les yeux, mais aussi de faciliter cette tâche pour les autres utilisateurs. Auquel cas, vous vous retrouverez avec un outil que seul vous peut lire, et que vous seul utiliserez au final. Pas besoin de passer par une réunion au sommet si les users sont nombreux, le plus important étant de communiquer autour de votre dashboard : point collectif, email explicatif, document partagé etc. autant de contenus communicatifs pour embarquer l’ensemble des utilisateurs clés.
4. “Trop d’infos tue l’info”
Si la formule est triviale, elle est pourtant centrale. Préconisez l’essentiel et choisissez avec soin vos indicateurs primordiaux. Plutôt que de partir sur un V0 avec un déluge d’informations, épurez au maximum et recentrez vos contenus sur l’essentiel. En évitant la surcharge, vous ferez ressortir les KPI importants qui permettront d’identifier rapidement les problèmes et les actions à prendre. Pas question d’avoir un tableau de bord avec une grille de 400 lignes de vos ventes : less is more. Sinon, c’est la noyade assurée !
5. Bannissez le scroll
Il est à la mode dans l’élaboration de site web, mais certainement pas dans l’élaboration d’un dashboard. Vous n’allez pas en présentation scroller pendant des heures votre tableau de bord, non ? C’est le moyen le plus simple de perdre votre auditoire et d’échouer votre DataStorytelling. Un dashboard est une vue d’ensemble. Le mot d’ordre : la “lecture 3 secondes”. Que ce soit pour vous ou pour vos interlocuteurs, vous devez pouvoir surveiller l’activité en un clin d’oeil. Contentez-vous d’un seul écran, d’autant plus utile si votre interface est compatible sur tablette ou smartphone.
6. Hiérarchisez l’information
Faites la part belle à la lisibilité. Les études d’eye-tracking ont montré la façon dont l’oeil humain appréhende un document et le traverse, et ce avec un mode de lecture simple : de bas en haut, de gauche à droite (en Occident), s’arrêtant plus facilement sur les grands caractères. Ainsi, affichez les KPI les plus importants en plus grand format. Placez l’information la plus important de préférence en haut. Attention à la hiérarchie : ne disposez pas les petites et grandes unités de mesures à la même échelle, évitez d’encombrer vos graphiques avec des étiquettes, ne mélangez pas les niveaux de précision et les unités de temps...Si vous utilisez la solution Power BI, vous retrouverez ici les meilleurs conseils de conception proposés par l’éditeur.
7. La bonne Dataviz pour le bon KPI
Gare aux visualisations belles mais sans aucun sens. Il est normal de vouloir esthétiser son tableau de bord (ce qui en facilite la lecture comme l’adhésion), mais il faut garder à l’esprit qu’un mode de visualisation doit être choisi pour refléter au mieux un KPI, toujours en faveur de la lecture “clin d’oeil”. Une carte de chaleur, par exemple, permet de dénoter de manière très visuelle un KPI de ventes. Pour ce qui est du déploiement logistique, des cartes géographiques assez poussées permettent d’identifier rapidement des régions à problèmes ou à potentiel avec des capacités de drill. À l’inverse, une visualisation de type “camembert” pour illustrer la part relative des ventes entre 15 marques ne fonctionnera pas. Sur cette partie Datavisualisation, laissez donc votre consultant être force de conseil sur le meilleur moyen de représenter vos KPI.
8. Évitez l’effet “arc-en-ciel”
Les spécialistes du graphisme le savent : il y a “des goûts et des couleurs”. Tous les utilisateurs n’auront pas forcément les mêmes desideratas esthétiques pour leur dashboard, le tout étant de proposer au final une version consensuelle et lisible par tous. Pour cela, évitez l’effet “arc en ciel” : le mélange de typographies, le mélange de couleurs trop nombreuses, trop criardes ou non pertinentes qui peuvent fausser la lecture, l’ajout de détails inutiles...Préférez l’épure, une construction linéaire et simple. Votre entreprise aura peut être déjà des template pré-définis qu’il sera plus stratégique de suivre. Dans le cas contraire, construisez un modèle suivant des règles de graphisme de base qui pourra être facilement repris par la suite.