Et si les outils modernes empruntés à la Communication boostaient les solutions BI ?
Sans surprises, on sait aujourd’hui que 70 à 80% des échecs de gestion de projet BI sont dus à un problème de communication. La capacité à écouter, dialoguer, transmettre est ainsi devenue le critère de sélection le plus important côté client lorsqu’il s’agit de choisir un consultant BI. Plus étonnant encore, les experts BI s’associent maintenant à des experts de la communication pour mener à bien les projets d’implémentation.
Dialogue technique versus business
Comment une chose aussi simple et naturelle que la communication humaine peut faire défaut dans le cadre d’une gestion de projet ? Elle est pourtant à l’origine de blocages récurrents : manque de clarté, décalage linguistique, information inexacte ou incomplète, information excessive/intempestive où se noient les messages. Manque de disponibilité et d’engagement dans les rencontres et réunions de la part des parties prenantes...La liste est longue.
Pour y remédier, il est aujourd’hui demandé plus de fluidité de la part de ces différents acteurs. La DSI et l’expert technique doivent apprendre à comprendre les métiers, à se mettre à leur place, à adapter leur discours. À l’inverse, les métiers doivent se plier à de nouvelles exigences, se familiariser avec les outils, développer plus de “préhension” technologique. Ces processus sont aussi bénéfiques que complémentaires, et les deux entités avancent ainsi vers plus d’interaction et de compréhension mutuelle.
Les outils de la “com” au service de la BI
Commencer par partager le même niveau de culture technologique est clé. Users et consultants ne parlent pas la même langue, ne désignent pas la même chose par le même mot, et ainsi de suite. Ateliers de travail, workshop, documents de vulgarisation, voir pourquoi pas, construction d’un lexique commun peuvent être game changer pour le projet.
Objectif : remettre les pendules à l’heure. Les équipes se parleront plus précisément, se comprendront rapidement et éviteront les tensions dues à l’incompréhension. L’interaction se fera alors plus volontier. On entre dans une réflexion “agile” où les échanges se font plus fréquents, et avec plus d’efficacité.
Réussir cette conduite du changement peut aussi passer par un appui sur les outils traditionnels ou innovants de la communication. Soyez créatifs : intranet, blog, emailing bien construit, documentation vulgarisante (infographies, schéma, fiches). Tout est bon pour faire passer le message de la manière la plus simple et plaisante possible. Communiquer juste et abondamment facilitera autant le lancement du projet (informer la cible, en atteindre d’autres, solliciter ses inputs), que son bon déroulé (prévenir les downtime et interruptions systèmes, maintenir les équipes impliquées) et enfin son lancement (bonnes pratiques, formations à l’outil etc.) Des fonctionnalités collaboratives complémentaires (workflow, commentaires des users sur les fonctionnalités via blog ou intranet) permettront de maintenir l’échange avec les utilisateurs pour continuer à “peaufiner” l’outil.
Raconter les données : le DataStorytelling
Pour aller toujours plus loin dans cet effort de communication, les entreprises n’hésitent pas à miser sur le DataStorytelling. Ces nouvelles méthodes de narration des données qui vont permettre de simplifier le discours, valoriser les indicateurs et mieux convaincre l’auditoire. De la même manière, les avancées de la DataVizualisation vont insuffler une force de compréhension et de conviction très supérieure aux KPI en les rendants beaucoup plus impactants à l’oeil. Désireuses d’aider les métiers à mieux raconter ces données, les entreprises peuvent désormais faire appel à des offres de formations qualifiantes, telles que celles proposées par Philippe Nieuwbourg dans le cadre du Data Science Institute.
Ainsi graphisme, créativité et sémantique, ces “essentiels” de la communication, modifient profondément les usages de la BI pour la rendre toujours plus proche des utilisateurs.