En mode « On Premise » ou dans le cloud, la Business Intelligence joue un rôle clé pour aider les entreprises à améliorer leurs performances.
Déplacer une partie des infrastructures informatiques vers le cloud ou choisir des logiciels de BI en SaaS répond à ce besoin de performance accrue.
Mais d’autres avantages sont à la clés. Comme plus d’agilité, un meilleur retour sur investissement et plus de sécurité.
Voici donc 5 bonnes raisons de passer sa Business Intelligence en mode « full cloud »
Avant de détailler ces arguments en faveur d’une BI « full cloud », précisons que le cloud est déjà une tendance forte pour la Business Intelligence. Selon Gartner, d’ici à 2022, le cloud public sera même essentiel pour 90% des innovations dans le domaine de la data et de l’analytique. Dans le contexte de la Covid-19, la même source indique que 70% des organisations qui utilisent des services cloud prévoient d'augmenter leurs dépenses dans le cloud. Une conséquence de la prolongation du télétravail et de l’accélération des plans de transformation numérique. Et les logiciels accessibles à la demande en Saas, dont les logiciels de BI, représenteront plus de la moitié des dépenses dans le cloud (18 milliards de dollars sur 213 Mds $ en 2021).
#1 : le cloud pour accéder simplement a plus de données
La BI s’invite de plus en plus fréquemment dans le cloud, parce que c’est là que sont désormais les données. Un stockage dans le cloud est en effet un choix pertinent pour faire face à l’explosion du volume de données structurées et non structurées au sein des entreprises. IDC estime ainsi que 44% du marché des solutions BDA (Big Data & Analytics) reposera sur des solutions cloud en 2022. Les systèmes d’informatique décisionnelle peuvent être nourris de ces Big Data, générées par l’Internet des Objets (IoT) ou encore les interactions multicanales avec les clients. Le stockage objet utilisé dans le cloud permet alors aux entreprises de manipuler leurs données avec les outils et langages de leur choix, que ce soit SQL, R, Python, Scala ou encore Spark, parmi les principaux.
#2 : une sécurité renforcée avec la BI dans le cloud
Il est normal d’aborder la BI dans le cloud avec la même prudence que tout projet cloud. Parce que les données de l’entreprise sont précieuses pour elle, pour ses partenaires, mais aussi pour les cybercriminels. Et la protection des données personnelles appelle aussi une vigilance accrue. C’est pourquoi le niveau de sécurité des fournisseurs de services SaaS, PaaS ou IaaS ou est à la hauteur de ces enjeux. Il est ainsi estimé que le niveau de sécurité des principaux fournisseurs de cloud est 10 fois supérieur à celui de la plupart des organisations. Cette évaluation que nous devons à Alex Stamos, ancien CISO (Chief Information Security Officer) de Yahoo, prend en compte la sécurité matérielle et logicielle. Elle intègre aussi la gouvernance et le modèle de gestion des risques, que perfectionnent chaque jour ces acteurs du cloud. Enfin, leur taille leur permet d’attirer et retenir les meilleurs talents dans le domaine de la cybersécurité et de la conformité, et de mutualiser ce coût sur l’ensemble de leurs clients.
#3 : la facturation à l’usage augmente le roi de la BI
Le coût d’un projet de BI doit intégrer les coûts d’infrastructure, les coûts logiciels et les coûts humains avec salaires et formations. Choisir une Business Intelligence « full cloud » permettra d’augmenter le retour sur investissement du projet sur tous ces points. Avec un paiement à l’usage en OPEX (dépenses d’exploitation), plutôt que des coûts fixes d’infrastructure en dépenses d’investissement (CAPEX). Enfin, aller vers plus de cloud pour sa stratégie d’analytique n’optimise pas seulement les coûts de la BI elle-même. Cela permet surtout d’accélérer des initiatives d’innovation et donc d’accélérer le ROI d’autres projets. Enfin, la BI sera plus utilisée si elle est plus accessible, ce qui apportera encore plus de valeur à l’entreprise.
#4 : plus d’agilité et d’évolutivité
Une BI cloud est aussi plus agile et évolutive. Plus agile car elle permet rapidement à plus de collaborateurs d’accéder aux données dont ils ont besoin, et de collaborer en partageant leurs analyses de façon sécuritaire. Plus évolutive parce qu’un logiciel de BI en SaaS sera régulièrement enrichi de nouvelles fonctionnalités et d’API pour se connecter à de nouvelles sources de données. Par exemple les données issues des réseaux sociaux, pour mieux comprendre les besoins des clients, mesurer leur satisfaction ou encore détecter des tendances de consommation.
#5 : la BI en mobilité grâce au Cloud
Enfin, les habitudes de consommation de la BI ont changé. Aujourd’hui un collaborateur peut avoir besoin d’accéder à un tableau de bord à distance ou de vérifier en temps réel des données depuis son mobile. Avant la Covid-19, déjà 30% des collaborateurs travaillaient à distance une partie de leur temps. Ils sont désormais plus de 48% à télétravailler, selon les dernières estimations du Gartner. Le cloud permet de rendre cette BI accessible à n’importe quel terminal et donc aux mobiles, pour ces nouveaux usages de BI « à la demande » en mode « self-service ». Une démarche qui contribuera aussi à améliorer l’expérience employée. Puisque les collaborateurs pourront déployer leur expertise dans l’analyse de données et le data storytelling, sans limitations technologiques.
En conclusion :
La BI en mode « full cloud » répond à la fois à des enjeux technologiques et business. Cette approche pourra aussi être couplée avec une démarche de cloud hybride, pour exploiter des données stockées dans le cloud public et dans le cloud privé de l’entreprise. En réunissant dans le cloud les silos de données souvent inexploités des entreprises, la BI leur permettra d’en extraire toute la valeur.