Se concentrer sur l’usage
L'enjeu du management efficient de la performance ne se limite pas seulement à la dimension technique des solutions proposées. Il faut rester attacher à l’usage et surtout ne pas céder à la folie du choix d’un outil aux fonctionnalités à rallonge. Mais plus encore le management de la performance impose de combiner efficacement le choix d’une solution « user-end » à la maîtrise de l'art de « savoir communiquer ».
N’oublions pas dès lors que l’on évoque la notion de management d’y coupler celle de communication qui renvoie directement aux sciences cognitives et processus biochimiques : ainsi le cerveau humain réagit mieux au contact d’un support vivant, imagé, coloré et interactif plutôt qu’un texte composé d’une succession de mots techniques, d’un jargon parfois ésotérique et de phrases alignées.
Capter l’auditoire
Comment en effet retenir l'attention de l’auditoire à l'occasion de la présentation des budgets ? Comment faire passer le bon message à la DG lors de la présentation des rapports d'activités ? Comment permettre aux opérationnels de prendre des décisions moins intuitives et plus éclairées ? Comment s’assurer que plus globalement le message est lisible, compréhensible, sans confusion possible et mémorisable ? Eh bien, grâce au choix de graphiques pertinents qui sont les graphiques avec « le moins d’encre », à la construction de Dashboards efficaces « qui sont ceux sur lesquels il n’y a plus rien à retirer tellement ils sont sobres », à la maîtrise du “diapo design » qui s’attache à la manière dont nous regardons les visuels, et un bon Data Storytelling qui vise à introduire les données dans une dramaturgie scénarisée qui allie esthétisme et émotion : « pour captiver son public, il faut construire une dramaturgie. On va partir du contexte de l’entreprise pour poser les problèmes que celui-ci génère, et cela avant de présenter la solution. Viennent ensuite sa mise en œuvre (la solution) et l’exposé de ses bénéfices ».
Faciliter la compréhension
Il n’est certainement plus à démontrer les liens entre les solutions d’EPM et les outils de BI qui s’entremêlent plus que jamais dans l’objectif de manager la performance. L’outil d’EPM s’appuie sur les résultats d’analyse et de présentation des indicateurs de succès pour mettre en place des processus qui amélioreront les performances et qui implique de facto des actions de planification et d’élaboration budgétaire. Et la BI vient greffer ses fonctionnalités de Data Préparation pour alimenter les directions avec un maximum de données pertinentes à leur modélisation budgétaire, et apporter ses fonctions de Data Visualisation (plus élargies que dans une solution EPM), pour optimiser la restitution et la communication.
Outiller l’entreprise permet sans conteste de cacher la complexité des modèles et processus et de permettre aux opérationnels de se concentrer sur le pilotage de leurs performances au quotidien. Et que l’on parle de solution d’EPM ou de BI, elle doit apporter une vision simple, agile, transparente et collaborative de la donnée. Les dirigeants ne sont plus réunis en Comex ou Codir pour valider la cohérence des données ni définir les modalités des jeux de calcul des Kpis, ils sont là pour valider les actions à engager.
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