La Business Intelligence apporte une vraie valeur ajoutée pour les entreprises, en permettant aux équipes d’accélérer leur prise de décision ou encore de détecter de nouvelles opportunités. Mais pour mesurer efficacement la création de valeur d’un projet BI, il est nécessaire d’identifier les bons indicateurs de performance. Et ce, avant même le début du projet.
Que vous soyez déjà engagé dans un projet BI, ou que vous souhaitiez évaluer les impacts avant de vous lancer, on vous aide à y voir plus clair pour mesurer efficacement le ROI et la création de valeur de votre projet.
Comprendre les besoins pour créer plus de valeur
Les indicateurs de performance découlent des usages et besoins utilisateurs à l’origine du projet. Un projet BI ne déroge pas à cette règle.
L’analyse des besoins sert à fixer des objectifs puis sélectionner les outils pour y répondre. Gartner se base d’ailleurs sur la vision stratégique (la direction à long terme) et la valeur business du projet (l’impact sur le chiffre d’affaires) pour évaluer la maturité des entreprises en termes de Business Intelligence.
Les autres dimensions cruciales pour le succès d’un projet BI étant les équipes (qui doivent être bien dimensionnées, avec les bonnes compétences), la méthode de gestion du projet, les processus mis en place et enfin les outils et technologies choisis.
Ces besoins en BI peuvent venir des différentes directions métiers de l’entreprise et de sa direction générale. Tous ces décideurs ont besoin des bonnes données pour éclairer et sécuriser leur prise de décision.
Par exemple un service commercial pourra avoir besoin de données sur les ventes par point de vente avec analyse de rentabilité par région. Mais ces données et analyses auront aussi de la valeur pour les autres directions métiers (logistique, finance…). Car elles ont toutes au final le même objectif : la performance de l’entreprise.
Différents niveaux de calcul du ROI et indicateurs
Une première approche du ROI d’une solution de BI peut se baser sur l’optimisation des coûts, avec le calcul du « Coût total de possession » (TCO). Cela prend en compte les coûts logiciels, d’infrastructure et de main d’œuvre.
Un deuxième niveau d’analyse est nécessaire, avec des indicateurs de productivité, pour montrer en quoi la solution BI mise en place a permis aux équipes de gagner en efficacité.
Concrètement, il s’agit de faire un état des lieux du nombre de personnes mobilisées pour la création de contenus utiles à la prise de décision. Et combien de temps la préparation de ces contenus leur prend-elle ?
Et de confronter ces données avec le déploiement d’un nouvel outil BI en se posant une question principale : combien d’heures pourraient être économisées ?
Le gain de productivité des équipes devra aussi prendre en compte le temps nécessaire pour leur formation et la prise en main des outils.
Mais c’est sur un troisième niveau d’indicateurs que la démarche de Business Intelligence montre toute sa pertinence : la création de valeur. Car plus un outil de BI est utilisé, par plus de décideurs, plus ils seront capables de prendre de bonnes décisions. Ils pourront même découvrir des opportunités insoupçonnées qui deviendront de nouvelles sources de revenus pour l’entreprise.
Par exemple chez Henkel, le géant international des cosmétiques et des produits d'entretien, plus de 50 000 employés dans le monde disposent d’un environnement de travail intelligent intégrant une plateforme BI en libre-service. Ils peuvent ainsi accéder à de puissants tableaux de bords et rapports visuels interactifs, et créer leurs propres rapports. Un outil BI qui les rend autonomes pour faire évoluer rapidement les stratégies marketing et commerciales face à une demande des clients en constante évolution.
L’optimisation budgétaire d’un projet de BI
Enfin, le ROI d’un projet de BI peut être accéléré par le choix d’un outil disponible sur le cloud, en consommation à la demande (Saas). En effet, nous avons vu que le coût d’un projet de BI comprend les coûts d’infrastructure, les coûts logiciels et les coûts humains.
Or ces coûts peuvent être immédiatement réduit avec un paiement à l’usage en OPEX (dépenses d’exploitation), plutôt que des coûts fixes d’infrastructure en dépenses d’investissement (CAPEX).
Une démarche d’optimisation des coûts qui pourra accélérer le ROI d’un projet BI à son lancement. Attention cependant à ne pas prendre en compte que des objectifs et résultats à court terme. Car les gains à long terme de la BI peuvent être les plus importants.
Grâce à l’analyse de ses données, et des données tierces comme les données climatiques ou démographiques, une entreprise pourra détecter de nouveaux marchés, améliorer sa relation clients, ou encore mesurer l’impact de ses actions sociales et environnementales.
En conclusion :
Un projet de Business Intelligence est un projet d’envergure sur le long terme, ce qui explique son coût.
Pour faciliter le soutien et l’adoption d’un projet BI par la Direction Générale et les Directions Financières, il est donc nécessaire de les rassurer sur le ROI.
Une démarche pertinente pour la réussite globale du projet. Car l’utilisation massive des outils de BI par tous les utilisateurs permettra de générer un maximum de valeur.
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